La relocalisation, l’étape suivante de la mondialisation: un paradoxe? Pas vraiment

La mondialisation est terminée, aujourd’hui le sujet est la technologie

On passe de la production de masse délocalisée à la production de petites séries de proximité et cela grâce au digital. Le « physique » se rapproche parce que les échanges s’internationalisent et chacun peut donner forme localement à une idée créée à l’autre bout du monde probablement par une communauté elle-même certainement internationale.

« Le physique » se rapproche parce que les échanges internationaux ont permis notamment deux choses:

  • Augmentation du niveau de vie de pays émergents et donc diminution des aspirateurs de production à bas coût.
  • Innovations technologiques, pour produire à moindre coût un produit personnalisé avec des moyens locaux.

C’est la conjugaison de ces deux éléments, résultats de la libération des échanges internationaux, alias  » le monde est plat », qui permet un rapprochement de la production et donc la relocalisation du physique.

Cerise sur le gâteau, cette production de proximité permet de répondre au plus vite à nos impatiences qui ne cessent de croître.

Les exemples sont de plus en plus nombreux que ce soit dans l’industrie, dans le textile, dans la santé, dans l’agriculture, … J’en prendrai juste deux qui viennent de passer sur les ondes ces deux derniers jours: http://ondemandbooks.com/ qui arrive en France pour imprimer à la demande des livres chez votre libraire, ou PaperLab, une « désimprimante » qui recycle les papiers instantanément. Sur ces problématiques de « local » les possibles sont immenses avec de nombreux emplois locaux et nouveaux à la clé.

Pour moi, la découverte presque quotidienne, de la créativité des entreprises pour revenir au local m’enchante. Le local pouvant être naturellement représenté par l’imprimante 3D de l’ISS.

Fermer les frontières est donc juste une aberration, c’est le développement des échanges qui va permettre une relocalisation de la production. Une production qui est plus performante, en coût, transparence et en personnalisation.

Le retour de l’économie du partage entre en parfaite résonnance avec ce mouvement.

Et donc, encore une fois, au lieu de regarder dans le rétroviseur pour résoudre les problèmes du passé, regardons devant pour créer le future et profitons-en pour adresser un petit coucou à nos nouveaux amis, les robots…

*Et si vous n’aimez pas la salade, peut-être aimerez-vous les fraises: http://www.altaviawatch.com/innovations-retail/pour-faire-pousser-des-fraises-bio-en-ville-ils-transforment-des-containers-en-paradis-pour-fruits/

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