Nous avons l’habitude d’utiliser le terme retail par facilité pour couvrir des activités totalement différentes.
Le résultat de cette légèreté se traduit par:
-Des malentendus dans les échanges
-Un affaiblissement des compétences
-Une inefficacité dans les propositions
-Une vision générique et donc sans intérêt
-une perte de temps et un déficit d’impact
-…
Si on prend la définition du mot retail on trouve sur Wikipédia:
D’abord on découvre que c’est une commune du Centre-Ouest de la France, (285 hab, 2015) lien
Puis, qu’il s’agit de commerce de détail, revente de la marchandise à l’unité ou par petite quantité lien
Si on rattache cela au marché, quelques constations:
· Le marché B2B est plus important que le marché B2C en France (chiffres INSEE) et on ne compte pas le business C2C en pleine croissance. Se focaliser sur « le retail » c’est donc passer à côté d’une grande partie du marché.
· Quid de la vente de services: nous revenons dans une société de l’usage et du flux. C’est sur ce secteur que nous assistons à la plus grande croissance. Parler » le retail » c’est passer à côté de ces écosystèmes émergents.
· Pour beaucoup d’acteurs la composante retail est une composante marginale: acteurs du luxe de la cosmétique, de l’alimentaire, ou du transport/logistique par exemple.
Alors quel terme utiliser si on veut couvrir avec précision des activités aussi différentes?
J’utiliserai le mot commerce terme global auquel on peut ajouter un terme qualificatif … commerce de gros, commerce de GDA, commerce de Luxe, commerce de services, commerce de détails, …
En fonction des études on considère que le commerce est le support d’environ 80% de l’activité économique et certains considèrent qu’il est à l’origine de la civilisation, lien.
Ce petit texte va sembler étrange à certains, mais pour ma part je suis vraiment fatigué par l’usage du mot retail et la légèreté « qu’il masque ».