Avant de distribuer des objectifs, d’attribuer les comptes, … avez-vous interrogé vos collaborateurs sur leurs réseaux ?
Alors que plus que jamais la confiance est la clé de l’engagement, trop souvent ce levier est négligé.
Aujourd’hui la phase de démarrage de toute initiative est véritablement critique. Un projet peut démarrer très vite ou s’éteindre encore rapidement, alors pourquoi négliger ce levier incroyable que constituent les réseaux de vos collaborateurs ?
Pour autant cela ne veut pas dire que l’on doive rester indéfiniment dans le même espace. La conquête de nouveaux écosystèmes doit se faire par cross fertilisation avec des acteurs de ce réseau ciblé. Il s’agira alors d’une approche par absorption ou adoption et non par irruption.
On aura alors peut-être des entreprises organisées en fonction des écosystèmes et non plus en fonction du profil des clients et partenaires (grand compte, petit compte, startup, éditeurs, …).Balance entre prévisibilité et agilité?
Cela ouvre beaucoup de questions sur la couverture, la dépendance aux individus, la fragmentation ou le non renouvellement de la composition des équipes. Mais cela éviterait la catégorisation à priori sur des segments conventionnels qui est un frein à la capture de nouvelles opportunités avec la fragmentation de l’économie où chacun essaye de se positionner dans de nouvelles chaines de valeurs parfois loin de son secteur d’origine.
Dans cette bascule de la société du push à la société du pull où la performance provient plus de la capacité de capture des opportunités que de la planification et de l’exécution des processus je crois qu’il est urgent de s’interroger sur cette approche par écosystème et non par silos/segments. Il est important de développer ces nouveaux savoir-faire ou pratiques pour faire résonner l’organisation de l’entreprise avec un environnement économique et social en pleine mutation.